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Articles sur Montherlant (hors presse)68. Parlons de Montherlant, un entretien de Jacques Laurent (1919-2000) avec Noël HerpeLe numéro de septembre 2011 de la revue littéraire L’Atelier du Roman consacré à Jacques Laurent publie une interview de Jacques Laurent par Noël Herpe. Jacques Laurent y parle longuement de Montherlant. Qui est Jacques Laurent ? (Wikipedia)
Jacques Laurent-Cély, né le 5 janvier 1919 à Paris, mort le 29 décembre 2000 à Paris, est un journaliste, romancier, et essayiste français, ayant publié sous divers pseudonymes dont celui de Cécil Saint-Laurent. Il sera élu à l’Académie française en 1986. Militant royaliste dans sa jeunesse, devenu anarchiste de droite, son nom reste associé au mouvement littéraire dit des Hussards. Mais il se fait véritablement connaître du public par des romans publiés dès la fin des années 1940, dont les plus célèbres restent Les Corps tranquilles, paru en 1948 (auquel Le Petit Canard, paru en 1954, constituera un post-scriptum), et la série populaire de Caroline Chérie, qui fera l’objet de douze traductions et de deux adaptations cinématographiques (en 1951, puis en 1968). L’année 1951 voit la parution de son premier essai, Paul et Jean-Paul, dans lequel il se livre à un parallèle entre Paul Bourget et Jean-Paul Sartre, attaque Les Temps modernes et l’existentialisme. Dans le même temps, il fonde en 1953 la revue littéraire La Parisienne (qui accueillit la plume de Jean Cocteau, Jean-François Deniau, Henry de Montherlant, Jacques Perret ou encore Marcel Aymé), dans laquelle il écorna André Malraux, lui reprochant de “vivre tranquillement en pelotant des chefs-d’œuvre plastiques après avoir envoyé tant de jeunes gens au casse-pipe”, puis dirige l’hebdomadaire Arts de 1954 à 1959. Son nom est alors associé au mouvement littéraire des Hussards, auxquels se rattachent aussi Antoine Blondin, Michel Déon et Roger Nimier, incarnant alors la droite littéraire. A cette qualification, Bernard Frank préférera toutefois celle, plus ironique, de “fasciste”. Un auteur engagéC’est par la guerre d’Algérie qu’il reprend son engagement politique : offusqué par la “trahison” du général de Gaulle par son projet d’autodétermination en 1959, il lance la revue L’Esprit public, qu’on présentera souvent comme “l’organe officieux de l’OAS”. Il la quitte toutefois en 1963, en désaccord avec les idées européistes et révolutionnaires de Jean Mabire. En 1964, il attaque violemment le général de Gaulle par son pamphlet Mauriac sous de Gaulle, qui lui vaudra une condamnation pour “offense au chef de l’État”. Retour au romanDélaissant la politique (il y reviendra cependant par son autobiographie Histoire égoïste en 1976), Jacques Laurent refait surface dans le monde littéraire, par la publication de son roman Les Bêtises, qui obtiendra le prix Goncourt en 1971, puis avec Les Sous-Ensembles flous en 1981. L’ensemble de son œuvre sera couronné la même année par le Grand prix de littérature de l’Académie française et, deux ans plus tard, par le Prix littéraire Prince-Pierre-de-Monaco. Fait chevalier de la Légion d’honneur, il est élu à l’Académie française le 26 juin 1986, au fauteuil 15, succédant à Fernand Braudel, et publia en 1988 un dernier essai remarqué sur Le Français en cage, dans lequel il s’en prend au “zèle excessif que déploient les policiers du langage dès que l’occasion leur est donnée de condamner”. Jacques Laurent se suicide le 29 décembre 2000. Après sa disparition, il est remplacé à l’Académie par Frédéric Vitoux le 13 décembre 2001. Sa MortLe 29 décembre 2000, l’écrivain se donne la mort, suite au décès de son épouse Elisabeth Nilsson quelques mois plus tôt, et pour ne pas connaître la déchéance physique de la vieillesse. ŒuvresSous le nom de Jacques Laurent :
Sous le nom de Cécil Saint Laurent :
Sous le nom d’Albéric Varenne :
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